Le CESU en entrainement SSE

Les décontaminateurs en entrainement face au risque nucléaire

Parce qu’il faut savoir parer à toute éventualité d’un accident Nucléaire, Radioactif, Biologique ou Chimique (NRBC), le CESU du CHU de Rouen, a entrainé cette semaine,  les membres du corps de décontaminateurs. Le scénario a été choisi dans la continuité de l’exercice de Penly la semaine dernière, c’est à dire, savoir faire face à un accident nucléaire.

Les formateurs du CESU et de la direction SSE

Chaque formateur a en charge un groupe afin d’être au plus prêt de la simulation.

Le groupe des décontaminateurs est encadré pour veiller à ce que chaque geste soit respecté pour la sécurité de tous. L’enchainement de la procédure et des gestes sont évalués, éventuellement corrigés dans un état d’esprit bienveillant. Il ne s’agit pas d’une formation mais bien d’un entrainement permettant de ne pas oublier les gestes qui avaient été appris dans une précédente formation. Ces entrainements ont lieu 4 fois par an en moyenne. 

Pour cette session, les gestes étaient fluides et assurés, chacun à sa place et chacun à son rôle. Un entrainement dont les formateurs étaient fiers.

Les décontaminateurs

Ils forment un corps constitué sur le principe du volontariat. Ils sont soignants, administratifs, logistiques ou techniques, ne se connaissent pas et sont issus de plusieurs centres hospitaliers de la région.

Ils consacrent ainsi un peu de leur temps à cette activité qui casse la routine, permet d’acquérir d’autres compétences et d’évoluer dans un autre réseau.

Toujours à la recherche de nouveaux volontaires à former, c’est avec plaisir qu’ils vous parlerons de cette activité enrichissante.

Dans le cadre de cet exercice, ils ont eu à décontaminer des victimes simulées comme des personnes invalides, des mamans avec des bébés, des personnes difficiles et autres scénarios possibles…

N’hésitez pas à contacter le CESU pour que l’on puisse vous renseigner sur les modalité d’inscription au corps des décontaminateurs NRBC.

Les "victimes" ou plastrons

Les victimes doivent être le plus crédible possible afin d’assurer la crédibilité du scénario et de l’entrainement. Ils sont coachés par un formateur CESU afin de leur attribuer un rôle comme celui de la personne très inquiète qui ne cesse de poser des questions, la maman avec un bébé dans les bras, la victime invalide sur brancard,….

La simulation de la victime assure ainsi auprès des décontaminateurs l’illusion d’un exercice en contexte réel et les difficultés qui vont avec.

Ces trois demies-journées ont permis de revoir l’ensemble des acquis et de se réassurer dans la pratique de ces gestes qui doivent être le plus précis possible comme l’enfilage de la tenue de protection et le port du masque à gaz qui est assez éprouvant.

Les sessions se terminent sur un clap général des formateurs, fiers des apprenants !

Cela demande beaucoup de temps et de préparation logistique mais c’est l’esprit d’équipe qui préside et offre ainsi des entrainements chaleureux, bienveillants et surtout enrichissant pour tous !

Nos médias régionaux en parlent

France 3 Normandie

Journal régional du mardi 21 septembre

Tendance Ouest

mardi 21 septembre

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